Courez voir le nouveau spectacle de Dominique Dimey !

Il est des personnes dans la vie dont on sait qu’on les aime pour toujours et que l’on ne les oubliera jamais. Pour moi l’une d’entre elles s’appelle Dominique Dimey.
J’ai eu la chance de rencontrer cette très grande artiste engagée (dont je connaissais l’œuvre par ailleurs) lors de son spectacle « Touche pas ma planète » joué il y a une douzaine d’années dans l’auditorium de la Grande Galerie de l’Évolution où j’effectuais alors ma thèse. J’ai adoré ce spectacle enchanté, et depuis tous ceux qu’elle a créés Sans le savoir, Dominique avait – avec ses refrains – fait germer en moi cette graine qui depuis n’a jamais cessé de poussé.
Je suis fan depuis toujours et j’attends désormais de manière récurrente et avec cette même impatience le prochain disque ou spectacle, comme une promesse, un encouragement, dont je sais qu’ils me donneront la force de continuer ce que j’ai commencé.
L’excellente nouvelle c’est que Dominique jouera son nouveau spectacle « Tout va très bien Madame la banquise » du 14 au 28 mars à l’Espace Paris Plaine à Paris (15e).
J’y serai, je ne peux que vous y encourager à y aller vous aussi, et à en parler autour de vous, parce que joindre l’utile à l’agréable… il ne faut pas s’en priver !
Dominique Dimey sensibilise les enfants à la protection de l’environnement
Avec Anne Sylvestre pour marraine, l’artiste Dominique Dimey a fondée sa carrière sur l’engagement en faveur des enfants et de la protection de l’environnement. Elle a développé plusieurs projets avec l’Unicef, le Secours populaire ou Nicolas Hulot. Actuellement, elle écrit un livre pour enfants avec Hubert Reeves sur le changement climatique.
A partir de ce mercredi 14 mars, elle interpréte son nouvel album « Tout va très bien Madame la Banquise » (Universal/Polydor) sur la scène de l’Espace Paris Plaine dans le 15ème arrondissement parisien.
ENTRETIEN AVEC DOMINIQUE DIMEY
Pourquoi êtes-vous aussi sensible à la cause des enfants ?
Dominique Dimey : Le grand saut vers l’engagement s’est fait en 2001 lorsque je suis partie à Madagascar monter un projet avec l’Unicef. Pour moi, cela a été un grand choc ! J’ai écrit des chansons sur les droits de l’enfant avec la participation de 45 enfants des rues, qui vivaient dans une grande misère, n’ayant même pas d’état civil. Je me suis rendue compte de la force, du poids, que peut représenter une chanson. La création de cet album a été moyen formidable de parler d’eux, de leur rendre une dignité, de partager tout ce qu’ils ressentaient, de toucher aussi les adultes venus au concert. Pour être restée en contact avec une quinzaine de ces enfants, je sais que cette expérience leur a permis d’avoir un autre regard, d’ouvrir une autre fenêtre sur le monde.
Une carrière artistique fondée sur l’engagement était née ?
D.M. : Quand je suis rentrée, après deux mois passés là-bas, je ne pouvais pas rester sans rien faire. Etant une artiste et une maman, je me suis dit que j’allais agir en faisant ce que je savais faire, des chansons. Des chansons qui délivrent un message, axé sur la souffrance des enfants dans le monde et la protection de l’environnement, touchant d’abord le cœur, puis la raison.
Et d’où vient votre intérêt pour l’écologie ?
D.M. : J’ai toujours été très proche de la nature. Je suis une provinciale, dont le grand-père cultivait un grand jardin. Plus jeune, j’étais toujours dans les arbres. Je regardais le monde depuis les arbres. En 2005, j’ai rencontré Nicolas Hulot, pour qui j’ai énormément d’admiration. Il cherchait à monter un projet pour toucher les enfants. Je suis devenue ambassadrice de sa fondation et de son Défi pour la Terre.
Vous voyagez dans le monde entier pour présenter vos spectacles. Y a-t-il des différences entre les enfants dans l’approche de ces questions liées à l’environnement ?
D.M. : Oui et non. Par exemple, sur ces six derniers mois, je suis allée chanter avec des enfants en Tunisie, puis à Samara, en Russie, dans un « lycée » d’excellence. Les enfants étaient extrêmement motivés sur ce sujet, avec un réel sens du collectif et ce souci de faire ensemble.
Puis, en décembre dernier j’étais à Mantes-la-Ville. Les enfants étaient à des milliards de kilomètres de la préoccupation de la planète, submergés par leurs problèmes personnels. Avec une réelle difficulté à se concentrer, ils étaient néanmoins sensibles et émus quand on leur parlait de la nature et de sa protection.
Au début de l’année, j’étais en Moselle, dans un village près de Metz, les élèves, vivant à la campagne, étaient déjà très tournés vers la nature. J’ai été très étonnée de ressentir chez eux une véritable anxiété face aux flux d’informations sur la planète. Ils sont vraiment paniqués. Ils entendent tout ce qu’il se passe dû au changement climatique : inondations, incendies, sécheresse, migrations des réfugiés climatiques,… Ils ne font pas le tri et mélangent tout.
Dans leurs émotions, l’envie de défendre et de se bouger, dans leur colère, ils sont tous pareils, mais restent différemment encombrés par leur propre condition d’enfant.
Pouvez-vous nous parlez-nous un peu de votre dernier album ?
D.M. : L’album comporte une douzaine de chansons consacrées à la protection de l’environnement. J’ai recyclé des chansons traditionnelles. Comme souvent elles ne disent pas grand-chose, j’en ai fait un conte d’histoires d’aujourd’hui. Tout le monde connait leur mélodie donc tout le monde peut chanter.…et de votre spectacle à l’Espace Paris Plaine
D.M. : J’arrive sur scène en tenue officielle avec mes musiciens pour annoncer que nous allons accueillir les chefs de gouvernement qui présenteront les décisions prises pour la planète. Là, un coup de téléphone m’apprend qu’ils sont en réunion et ne pourront donc pas venir.
La réaction des enfants est immédiate, en plein désarroi ! Alors, je les motive en leur expliquant que l’on ne va pas se laisser faire, que l’on va s’occuper de la planète, bien sûr à notre niveau.
Ca leur donne la rage et l’envie. C’est un spectacle très participatif, où les enfants sont sollicités jusqu’au bout. Je les fais même monter deux fois sur scène.
L’engagement est une philosophie de vie ?
D.M. : Ce mot d’engagement est fondamental. On s’engage en amour, en amitié, politiquement en votant, dans une association,… Pour moi la vie c’est un engagement sinon on est mort !
Dominique Dimey – Tout va très bien Madame La Banquise
Espace Paris Plaine, 13 avenue du Général Guillaumat
du 14 au 28 mars 2018 / mercredi, samedi et dimanche à 15h.
Tout va très bien Madame la Banquise !
DE LA COUR A JARDIN CRITIQUE 16 MARS 2018 par Yves POEY
IL Y A LE FOND ET IL Y A LA FORME !
« C’était trop bien, on a même dansé, et on a chanté aussi ! »
Tellement d’accord avec ce petit de huit ans du Centre de Loisirs d’Arcueil !
Pour votre serviteur, il y a deux sortes de spectacles musicaux pour enfants. Il y a les spectacles de Dominique Dimey, et les autres. Un point c’est tout !
Je suis un fan inconditionnel et absolu de Melle Dimey ! Voici une artiste qui ne fait pas seulement que chanter pour les enfants : elle leur propose, à leur niveau, une réelle démarche d’engagement.
On connaît son combat pour les droits des enfants (« Le droit des enfants », c’était d’ailleurs le titre d’un de ses spectacles et du CD correspondant.)
On connaît son militantisme pour que ces droits soient respectés. Dans combien d’écoles les enseignants font reprendre à leurs élèves ses chansons-citoyennes !
Dans ce nouveau spectacle, Dominique Dimey les emmène sur les chemins écologiques de notre planète qui souffre. Elle va semer des graines de réflexions ô combien efficaces et adaptées à l’âge des têtes plus ou moins blondes qui viennent l’écouter.
Le spectacle commence très mal. Sur la scène de l’espace Paris-Plaine devait se tenir une conférence internationale avec les principaux chefs d’état. Hélas ! Vous pensez bien qu’en dernier ressort, il vont se décommander. La chanteuse nous fait bien comprendre les priorités de nos gouvernants…
Dominique Dimey et ses trois excellents musiciens (Pierre Bluteau aux guitares, Marc Bizzini à l’accordéon et Patrick Vassort à la contrebasse et à la basse électrique) vont devoir faire eux-mêmes le job.
Elle va pousser le concept de recyclage assez loin, puisqu’elle a choisi cette fois-ci d’interpréter des mélodies très connues pour qui elle a changé et adapté les paroles. Des goguettes écologiques, en quelque sorte.
Et ça fonctionne très bien. Les enfants, connaissant ces mélodies, peuvent se concentrer sur les paroles. Ils chantent avec elle les refrains, certains vont monter sur scène, se déhanchant à qui mieux-mieux.
Une belle ambiance interactive règne en permanence. Les mômes participent très activement lorsqu’il sont sollicités, mais on entendrait une mouche voler pendant les chansons plus douces, plus « dramatiques ».
Les thèmes, les concepts sont explicités très clairement et une « pédagogie du contournement » règne : les gamins apprennent des tas de choses sans avoir l’air d’y toucher. Parmi ces thèmes, le recyclage des déchets, les méfaits des matières plastiques, la défense des abeilles, la lutte contre le réchauffement climatique et j’en passe.
Tout au long de ces quatre-vingts minutes, Dominique Dimey délivrera un bien beau message, certes, mais elle nous aura également ravi de sa voix claire, d’une absolue justesse, sur des arrangements musicaux de grande qualité.
Il y a le fond, il y a la forme.
N’hésitez surtout pas à emmener vos enfants, petits-enfants, filleuls ou petits-voisins (du CP au CM2) assister à ce très beau moment de citoyenneté !
Je me demande tout de même si ce n’est pas un peu dommage de laisser ce spectacle aux seuls enfants…
« J’ai craqué pour l’album ! » : Denis Cheissoux.
Dans la hotte de Noël moi j’ai craqué pour un album qui s’appèle « Tout va très bien Madame la Banquise », il est signé Dominique Dimey qui s’intéresse à l‘environnement depuis de très nombreuses années. Elle reprend des mélodies de chansons pour nous parler du monde d’aujourd’hui, on va dire entre colère et douceur. C’est un hymne à la vie qui réunit toutes les générations. Ca nous appelle à réagir et à penser le monde un petit peu autrement. Tout ceci vous le savez c’est qu’on fait dans cette émission, on tente de le faire… je vous propose d’écouter Dominique Dimey avec quatre titres de ce nouvel album… Ce que j’aime bien, c’est que la société, c’est pas complètement étanche avec le monde des enfants et oui il faut bien sur la part de rêve, c’et indispensable, et puis aussi il faut quand même parler un peu de choses de la société, ça peut pas faire de mal… Je dis ça en pensant à Henri Des parce que de temps en temps… enfin, bon…
Un album de Dominique Dimey joliment engagé
Les rythmes sont gais et entraînants, la voix de Dominique Dimey souriante et douce. On reconnaît les airs archi connus des comptines populaires. Mais les paroles, elles, ont changé. J’aime la galette est devenu J’aime ma planète, les plastiques ont remplacé les Colchiques dans les prés…
Il est question de banquise qui s’amenuise, d’abeilles décimées ou d’hommes qui coupent les grands chênes dans la forêt lointaine.
Voilà les enfants avertis des menaces qui pèsent sur notre environnement. Trop triste ? Non, car la star des écoles primaires leur chante aussi la beauté de la nature, leur apprend à l’aimer et la protéger. Et livre de beaux messages d’espoir.
Accueillons les abeilles dans nos jardins et elles nous offriront tous leurs trésors, plantons de nouveaux chênes et coucous comme hiboux reviendront. Face à l’inertie du «monde, ses chefs, leurs ministères», les enfants ont leur mot à dire –Lundi matin, pleine d’humour.
Mention spéciale, aussi, à C’est sur un pont, sur la nécessaire solidarité Nord-Sud. Un album joliment engagé, parrainé par le scientifique et humaniste Hubert Reeves. Pour éveiller les consciences de toute la famille.
Un spectacle léger et intelligent !
Avec son précèdent projet, « C’est le droit des enfants ! » la chanteuse Dominique Dimey participait à la célébration du vingtième anniversaire de la Convention internationale sur les droits de l’enfant à travers un spectacle léger et intelligent. Des qualités que l’on retrouve dans sa nouvelle création « Touche pas ma planète ! « axée sur le respect de la planète.
Accompagnée de ses musiciens, elle pose avec une histoire et des chansons qui font mouche, des questions fondamentales.
Un spectacle lucide, plein de poésie et d’humour

TOUCHE PAS MA PLANÈTE DE DOMINIQUE DIMEY
Il faut vraiment emmener de force vos copains copines parents si vous avez envie d’avoir
d’autres horizons que ce que vous écoutez habituellement, si vous trouvez que votre rue, votre ville ressemblent à une poubelle si vous trouvez que l’air que vous respirez sent mauvais…c’est très lucide plein de poésie et d’humour…
Isabelle Pasquier
Avec une grande élégance Dominique Dimey chante le quotidien des enfants
Avec une grande élégance, Dominique Dimey chante le quotidien d’enfants dont les droits sont bafoués. Ici ou là, au Maroc, à Rio, à Bucarest, elle a rencontré des garçons et des filles, victimes de la guerre, de l’illettrisme ou de la pauvreté. Sans jamais être tragique, en puisant dans une large variété d’univers musicaux, elle témoigne, avec intelligence et sensibilité, de quelques bouts de vie, qui contrastent avec ceux de notre Hexagone. Avec ses trois excellents musiciens (batterie et percussions, accordéon et guitare), elle instaure avec le public une belle relation complice et intelligente.
Un formidable engagement pour la planète !

Une très belle voix pour la planète !
Nous avons été voir aujourd’hui le dernier spectacle de Dominique Dimey, éponyme de son dernier disque, « Des voix pour la planète« . J’étais déjà fan avant (ceux qui me côtoient un peu le savent), mais je suis ressortie encore plus subjuguée.
À travers ses textes, Dominique Dimey arrive à nous faire voyager depuis l’espace jusque sur Terre, nous transportant des méandres de la consommation au jardin (bio) de son grand-père. Un formidable engagement pour la planète qui rassemble petits et grands autour d’une merveilleuse assemblée pour enfants qui approuve les bonnes résolutions à prendre pour sauver notre Terre.
Le bilan de toute cette histoire ? J’étais groupie, ma fille de presque 5 ans l’est devenue, celle de 3 est en passe de le devenir… Dominique Dimey est bel et bien une extraordinaire ambassadrice de la cause environnementale, à découvrir ou à redécouvrir, en tout cas à partager, ce que je fais ici avec vous.
Vous pouvez encore aller voir son spectacle jusqu’au 28 novembre à l’espace Paris-Plaine (15e), vous pouvez acheter son merveilleux disque « Des voix pour la planète« , l’écouter en boucle comme chez vous ou encore l’offrir autour de vous. (www.dominiquedimey.com)
Il n’est pas si fréquent de rencontrer de tels artistes, profitons-en !
Et pour ceux qui ne peuvent pas se déplacer jusqu’à Paris d’ici le 28, Dominique Dimey chantera près à Orsay le mercredi 3 avril 2013. Elle sera en tournée partout en France en 2013-2014. Ne la manquez pas !
La Coccinelle Blog d’une maman écolo
TT On aime beaucoup / Des Voix pour la planète
Dame nature a trouvé une nouvelle voix pour sa défense, celle de Dominique Dimey.
De chanson en chanson, elle aborde joyeusement, et avec une pointe de sérieux, des thèmes liés à l’environnement comme la biodiversité, le réchauffement climatique, le recyclage…
Quatre musiciens complices l’accompagnent dans ce show où alternent jolie ballade (Est-ce que les ours pleurent ?), samba (Mon ami l’oiseau) ou encore Le Blues de l’assiette.
Le concert se termine par une grande assemblée des enfants, invités à proposer des idées pour la sauvegarde de la planète et à voter.
Du rythme et des mots pour la bonne cause… naturellement !
« C’est le droit des enfants !’ de Dominique Dimey
Les chœurs de l’As ont accompagné Les petits chanteurs de la paix dans un spectacle musical inspiré de l’album C’est le droit des enfants de Dominique DIMEY.
Dans le cadre de la journée internationale des droits de l’enfant qui a eu lieu le 20 novembre, l’association audomaroise Skolidarité a organisé le dimanche 27 novembre un spectacle musical à la salle Benjamin-Catry d’Arques. Cet après-midi intergénérationnel avait pour thème évident les droits de l’enfant. La chorale des Chœurs de l’Aa, les Petits chanteurs de la paix ainsi que deux jeunes hommes de France Terre d’Asile ont présenté une comédie musicale inspirée de la chanson C’est le droit des enfants de Dominique Dimey.
L’association Skolidarité, créée en 2009, est présidée par Nicolas Rochas et a pour objet de mener des actions en faveur de la scolarité des enfants défavorisés et des écoles les plus démunies dans la région du Kivu, en République Démocratique du Congo. Pour cela, un appui matériel aux écoliers est réalisé en vue d’améliorer leurs conditions d’apprentissage. L’association intervient également dans les établissements scolaires, écoles, collèges et lycées, du territoire afin de sensibiliser les jeunes à la situation des écoliers à l’étranger. ■
Aux armes Chérubins !

Dans son récital « Touche pas ma planète » Dominique Dimey attire notre attention sur les dangers qui menacent la vie sur Terre.
Elle a chanté « C’est le droit des enfants », pieds nus dans une superbe mise en scène. On a admiré sa voix aux accents de Barbara, la poésie de ses textes, la force de ses messages. Avec son nouveau récital « Touche pas ma planète » elle attire l’attention sur les dangers qui menacent la vie sur Terre, n’hésitant pas à aborder les questions complexes comme les manipulations génétiques. Ses récitals sont magnifiquement construits, esthétiques. Mais derrière cette beauté, il y a la révolte d’une chanteuse en perpétuel état d’alerte, une artiste qui s’engage sur le terrain. Que ce soit dans les écoles, les hôpitaux ou les pays du tiers monde, elle dépense une énergie folle pour rencontrer les enfants dans des ateliers, décrypter avec eux le sens de chaque chanson.
-« Je suis convaincue que les enfants sont les moteurs du monde. J’essaie d’en faire des messagers pour attirer l’attention des adultes sur les choses inadmissibles. Maltraitance, inceste, travail des enfants, voilà les sujets qu’on aborde quand je leur apprends à chanter Haïti, Tais toi, tu n’es qu’un enfant ou Pas une poupée. Je suis révoltée par le sort des filles que la publicité ou la mode transforment en Lolita avec les nombrils à l’air, des culottes qui baillent comme autant d’appels aux dérives sexuelles.
J’ai rencontré dans les écoles des enfants venus me dire qu’ils étaient victimes d’inceste, de maltraitance (pas seulement les filles d’ailleurs) et je l’ai signalé aux enseignants. Bien sur, je ne peux obliger personne à agir, mais je peux inviter les gens à se poser des questions. Qu’ils comprennent que le corps n’est pas une marchandise ! »
Il y a tant de choses qu’elle voudrait faire comprendre Dominique Dimey. Et pas seulement aux enfants. Avant même d’avoir entamé son combat pour notre planète la Terre, elle est déjà plongée dans sa prochaine bataille sur un sujet qui l’obsède : la parité des sexes.
-« Les garçons aussi ont du mal à faire respecter leurs choix. Prenons l’exemple de la danse. Quand j’étais en Martinique pour enregistrer « Enfants des îles », les enfants dansaient le zouk qui est une danse très sexuée, je voyais des gamines de 5 ans habillées comme des pin up se donner en offrande parce qu’on leur avait appris la provocation. En revanche, quand un garçon décide de devenir danseur, on le regarde de travers, on met en doute sa virilité. Je veux lutter contre ces stéréotypes parce que nous sommes en pleine régression. dans mon prochain spectacle, je veux m’adresser aux maternelles justement parce qu’il faut alerter très tôt les enfants sur les rapports filles/garçons. Et aussi parce que les parents sont plus présents aux côtés de ce public là. »
Ces choses terribles, dites sur un ton calme et convaincu, la chanteuse les porte sur scène avec douceur et charme. C’est cela sa force : on est mieux entendu quand on ne crie pas.
Dominique Dimey chante les enfants des rues.

Notre culture occidentale a toujours été émue par la tragédie des enfants abandonnés à eux-mêmes dans les rues des villes.
Et pourtant, cette semaine, vous l’avez entendu sur France info, le collectif « Les Morts de la rue » a installé à Paris, place du Palais Royal, un cimetière éphémère pour les 500 personnes mortes dans nos rues en 2016. La plus jeune avait 14 mois.
Et on se doute bien que de telles destinées attendent certains des mineurs à propos desquels des associations ont lancé un cri d’alarme, cette semaine encore – des mineurs migrants, sans aucune attache, pour la plupart toxicomanes, qui errent – pour la plupart – dans les rues du nord de Paris.
Dans le premier épisode de cette chronique vous entendez des extraits de :
Theater of Voices, It Was Terribly Cold (The Little Match Girl Passion), 2007
Fréhel, Comme un moineau, 1930
Germaine Montero, Dans la rue, 1954
Tagada Jones, Enfant des rues, 2017
Maxime Le Forestier, Né quelque part, 1988
Dominique Dimey, Enfants des rues, 2012
Jean Guidoni, A la belle étoile, 2009
Dominique Dimey, Enfants des rues, 2012
Ecouter la chronique de Bertrand Dicale :
A Mayotte, le droit des enfants avec Dominique Dimey,
Spectacle très coloré, enlevé, mené tambour battant que celui proposé par la chanteuse Dominique Dimey entouré de 140 enfants qui ont chanté leurs droits, tout d’orange et jaune vêtus.
Il faut remercier avant tout la mairie de Mamoudzou qui avait assuré une intendance sans faute côté lumière et sono, et La Ligue de l’enseignement, le Crédit Agricole, le collège de M’Gombani, l’association Hippocampus, les sociétés MAP, SFR, Mayco et Orange qui ont participé à la réussite de la fête qui se tenait place de la République (Comité du Tourisme) en nocturne samedi.
Voir la vidéo
Des droits déclinés au cours de nombreux thèmes centrés sur le refus de la maltraitance morale et physique : « j’suis pas une poupée, mon corps est à moi, personne n’a le droit de le toucher si je le veux pas, j’suis pas un objet » reprennent dans un chœur très motivé, l’ensemble des enfants. Pas de doute, ils se sont appropriés le message, « chaque enfant a droit à un toit, a droit à une nationalité, d’aller à l’école, a droit d’avoir des activités, de manger à sa faim, à droit d’être aimé » chantent-ils en rappel de la Convention internationale des droits de l’enfant de 1989 aux 54 articles.
C’est véritablement un message envers l’exercice effectif de la parentalité qui est de moins assumée et assuré à Mayotte, alors que parmi les officiels étaient notamment présents le Préfet de Mayotte, la mairie de Mamoudzou, la Police nationale et le Vice- rectorat. Personne du Conseil général.
Ce sont des élèves de CM2 des écoles de Kawéni stade ainsi que T17, de l’école de M’Gombani et du collège du même quartier : « quand on se connaît bien, on se comprend mieux » lance Dominique Dimey en faisant allusion aux violences actuelles entre les quartiers. L’artiste avait déjà apporté sa contribution aux enfants mahorais en 2009 et estime forte de ces expériences que « les enfants d’ici demandent à être écoutés… ».
« Il ne nous reste plus, en tant qu’adultes, qu’à être à la hauteur de ce travail » résumait l’Inspectrice de l’éducation nationale qui suit ce projet, et qui appelait à la création d’un Parlement des enfants à Mayotte.
Anne Lafond
Un disque coup de poing : « Ouvrez vos mains »

La convention internationale des droits de l’enfant aura bientôt vingt ans. Dominique Dimey a donc décidé de mettre en chansons des situations indignes subies par des enfants du monde entier, pour alerter leurs petits congénères de la nécessité de la protection et de l’éducation ou simplement pour leur insuffler un peu de conscience citoyenne, à défaut d’être politique. Et la possibilité d’agir.
En résulte ce superbe Ouvrez vos mains, qui résonne aussi par la qualité des musiques de Pierre Bluteau. C’est un disque coup de poing pour accompagner des actions dans les écoles.
(CD Ouvrez vos mains, 21 titres et instrumentaux, 67′ Victorie Music/Universal)
Panda Magazine
Le spectacle de Dominique Dimey soutenu par WWF
Dominique Dimey lance un appel à réagir et un hymne à la vie avec son nouveau spectacle plein d’émotion et d’énergie et son nouvel album, Touche pas ma planète.
Dans son nouveau spectacle à la fois drôle et poétique, Dominique Dimey pousse un véritable cri d’alerte. Ses chansons portent un vrai discours pour aider à la sauvegarde de la planète.
Dotée d’une voix magnifique, elle est entourée de quatre excellents musiciens (Pierre Bluteau à la guitare et compositeur d’une grande partie des musiques, Nicolas Krassilchik à la batterie, Balthazar Bluteau au clavier et Mathieu Timba à la basse). Ils donnent un spectacle plein de sensibilité, d’émotions et de rythmes. Les textes abordent avec lucidité tous les thèmes qui nous préoccupent tant : l’eau et sa rareté, les pollutions multiples, la surconsommation et le gaspillage, la disparition des espèces, la manipulation génétique, l’équilibre entre les pays riches et les pauvres…
Dominique Dimey réussit un concert tonique, un magnifique appel à réagir.
Convaincu par cette démarche, le WWF soutient Dominique Dimey dans son engagement et invite tous les amoureux de la Terre à découvrir son magnifique spectacle et ses nouvelles chansons.
Drôle et poétique avec des influences pop et reggae
On connaissait déjà Dominique Dimey pour son coup de gueule sur le droit des enfants. elle nous revient avec un autre combat : la protection de l’environnement. Vaste sujet…
Sur scène un énorme tas de sable, un décors plutôt écolo, et une chanteuse-conteuse qui nous susurre ce qu’un papillon lui a jadis raconté : La Terre est très inquiète, les hommes la maltraitent, il est temps de réagir.
Un spectacle drôle et poétique, parfois aussi émouvant, dans lequel on ne mâche pas les mots. Dominique Dimey nous offre-là un hymne à la vie et un vrai discours sur la sauvegarde de la planète.
Influences pop et rythmes reggae. pour ne rien gâcher, la qualité musicale est également au rendez-vous !
(CD Touche pas ma planète Victorie Music/Universal)
Avignon, un spectacle qui bouleverse Mères et Filles
Mères et Filles
Les rapports entre Mères et Filles sont au cœur d’un grand bouleversement sociologique. On pourrait dire qu’il y a eu trois périodes. Celle des ancêtres, où la mère servait de guide à la fille qui lui devait respect et soumission. C’était l’époque où les pères disaient à leurs enfants : « on ne parle pas comme çà à sa mère ! ». Freud est passé par là, il n’y a pas de mères parfaites et les jeunes femmes d’aujourd’hui ont eu les propos les plus cruels envers leur mère avec bien souvent la caution des psy, des éducateurs et de la famille… Le culte fut à l’autonomie, à l’individualisme. Et les ruptures du lien mère-fille ont créé de grandes souffrances.
On assiste aujourd’hui à une nouvelle et forte complicité. Les jeunes filles savent que leur mère les veulent fortes, libres, égalitaires dans leur couple. Mères et filles se sentent complices dans ces valeurs nouvelles. Les filles deviennent plus tolérantes à leurs mères imparfaites, sans être soumises. Les solidarités pour la garde des enfants, surtout en cas de divorce, renouent souvent un dialogue qui avait pu se rompre à l’adolescence.
Une évolution bénéfique aux transmissions intergénérationnelles, c’est pourquoi le pédo-psychiatre Boris Cyrulnik parraine un spectacle qui en a bouleversé plus d’une au festival d’Avignon et que vous pouvez retrouver la semaine prochaine pour 3 soirées à Paris : le spectacle « Entre Mère et Fille », dont les deux interprètes, Dominique Dimey et Manon Bergerat, réellement mère et fille dans la vie, ont écrit elles-mêmes les textes. Une sortie à s’offrir à deux, à l’occasion d’une reprise exceptionnelle dans un petit théâtre parisien, le Théâtre Essaïon, entre Mères et Filles !
Dominique Dimey l’ Art de la rencontre chez Stock

L’un est le regretté scientifique philosophe, dont la pensée limpide et humaniste manque cruellement. L’autre est une artiste et une militante engagée qui de Madagascar, à Mayotte, en passant par la Russie, le Liban, la Tunisie ou le Canada, parcourt sans relâche le monde entier pour défendre au travers de ses chansons le droit des enfants et le respect de la planète. Entre ces deux-là s’est opérée une rencontre magique, une belle amitié faite de longs échanges, jusqu’au dernier souffle de celui qui avait tant voulu ce livre. Ces « Conversations intimes » vont éclairer d’un nouveau regard ceux qui connaissaient l’œuvre d’Albert Jacquard, et sans conteste provoquer l’envie de se plonger dans ses écrits pour ceux qui ne l’ont jamais lu.
C’est l’histoire d’une rencontre. Celle de la fille du poète Bernard Dimey avec un grand homme qui n’a jamais cessé de dire que la vie, c’est avant tout des rencontres. Quand Dominique prépare en 2002 son livre « Chantons la vie à l’hôpital », elle cherche quelqu’un de susceptible d’en écrire la préface. Quelqu’un qui serait un défenseur de la vie. Elle pense à Albert Jacquard, lui téléphone. Il a un temps d’arrêt sur mon nom : « Syracuse* ? Je veux bien vous rencontrer, mais il vous faudra me chanter Syracuse ». Le 7 mai 2002 à 10h, Dominique sonne chez Albert Jacquard et avant de lui dire bonjour, lui chante ce monument intemporel de la chanson: une rencontre s’est opérée.
Pendant quelques années, ils se verront de façon sporadique, jusqu’à ce grand concert de 2009 au Cirque d’Hiver où Dominique célèbre en chansons le 20ème anniversaire de la Convention internationale des Droits de l’Enfant avec à ses côtés Jacques Higelin, Nicole Croisille… et Albert Jacquard qui, bien que déjà affaibli par la maladie, réussit à subjuguer les enfants présents par ses paroles sur la vie.
Puis Dominique continue ses parutions à destination des enfants et publie « Le jardin d’Albert », dédié à Albert Jacquard. Dans une collection destinée à faire découvrir aux enfants l’œuvre de grands humanistes du 21ème siècle. Ce sera ensuite « Les étoiles d’Hubert »*, dédié à Hubert Reeves pour expliquer la fragilité de la terre aux plus petits. S’ensuivent alors pour Dominique et Albert Jacquard une série de tournées dans les librairies, les médiathèques et les écoles Albert Jacquard, avec des lectures et des échanges avec les enfants, des conférences avec les parents. Et de longues heures de discussions qui ont abouti à ces Conversations Intimes.
A quel moment a commencé la genèse du livre ?
Quand Albert, malade, m’a dit : je ne peux plus écrire. Je lui ai alors proposé d’enregistrer nos entretiens et de faire un livre ensemble. Il a décidé du titre. A partir de 2012, j’allais chez lui plusieurs fois par semaine, et nous parlions de tout. Il se savait près de la fin, mais il n’avait pas peur de la mort. Il se sentait plus précis et clairvoyant sur des tas de sujets. Je lui en ai proposé un certain nombre : la lecture, Dieu, l’éducation, l’enfance, la justice, le genre, la mort, le nucléaire, l’environnement, l’hypocrisie de l’église, l’intelligence… Son expérience dans l’armée l’avait rendu fortement antimilitarisme et très sensible aux droits des femmes. La pensée d’Albert fonctionnait par strates : un sujet en appelait un autre, tout se croisait.
Que vous ont apporté tous ces échanges avec Albert Jacquard ?
Tout d’abord la rencontre avec une pensée, celle d’un homme engagé dans la dignité et la sincérité, qui m’a aidée à mieux comprendre le monde. Sa réflexion m’a énormément enrichie et m’a aussi apporté un autre regard sur mon propre engagement en tant qu’artiste. Albert avait cette propension à éclairer les sujets les plus difficiles par une pensée limpide. Et puis ce fut une vraie rencontre. Albert disait : c’est une rencontre qui devait avoir lieu et tout classement serait une trahison : on pensait parfois que j’étais sa fille, mais ce lien affectif très fort qui nous unissait procédait de la rencontre universelle…
Ce qui était le plus important pour Albert Jacquard, c’était justement la rencontre…
Oui, ce grand humaniste aimait à dire qu’elle est encore plus belle que les clairs de lune ou le reflet du soleil sur la mer. Quand on arrivait dans une école il me disait : « Au lieu de mettre sur les frontons : liberté égalité fraternité », on devrait mettre « ici on enseigne l’Art de la Rencontre ». Si l’école enseignait cela, ce serait tellement fondateur pour les enfants…
Il avait aussi cet art de rendre simple des choses difficiles et de permettre à chacun de comprendre le monde… Oui, c’est vraiment la singularité de sa pensée et de son œuvre. Et cet espoir qu’il fondait sur chaque humain, sa chaleur humaine et sa générosité. Il disait aux enfants : « Vous êtes tous beaux, intelligents, merveilleux ». Pendant les conférences, il disait aux adultes : « Vous êtes tous capables de comprendre le monde, donc d’agir ». Il avait cette capacité à redonner confiance. Mon travail d’artiste, mon combat, c’est l’éducation de tous les enfants du monde, comme lui, qui était contre la hiérarchie, contre la compétition, et pour l’entraide. Albert était toujours à l’écoute, il prenait toujours du temps pour discuter avec les gens, quelle que soit leur condition…
On aurait rêvé qu’il soit ministre de l’Education, ou même conseiller…
Quand il est mort, pas un membre du gouvernement n’était à son enterrement. Et personne de la communauté scientifique…
Propos recueillis par Marie Lansade
Dominique DIMEY : Les droits des enfants en chansons
Dans le cadre de ses actions en faveur de la jeunesse, le Lions Club Mont Blanc se mobilise. Avec les élèves de l’école Marie-Paradis, il mène une action pédagogique de prévention sur les thèmes des droits fondamentaux des enfants, de la protection contre les maltraitances et de l’environnement.
Organisée dans le cadre scolaire, cette action consiste à aborder ces thèmes parfois difficiles sous la forme de chansons, mieux perçues par les enfants. Depuis la rentrée, les enseignants ont ainsi travaillé sur des chansons de Dominique Dimey, une artiste engagée qui consacre sa carrière à la défense des enfants et de l’environnement.
Rencontre musicale le 4 novembre
Le point d’orgue de cette action sera une rencontre musicale, qui aura lieu le vendredi 4 novembre prochain, entre Dominique Dimey et 300 enfants des écoles de Saint-Gervais. 70 d’entre eux chanteront“Le droit des enfants” sur scène avec elle .
Un projet pédagogique réussi grâce à l’implication des enfants, des enseignants et de Dominique Dimey.
Dominique Dimey : La voix de la Terre
A quel type de public destinez vous ce nouveau spectacle ?
Ce spectacle s’adresse à l’ensemble de la famille. La protection de la planète, un peu comme les droits de l’enfant que j’ai chanté dans un autre concert, est un thème qui touche tout le monde. Alors évidemment quand on est étiqueté chanteur pour enfants, c’est difficile de ne pas se laisser enfermer dans sa petite case, mais je veux vraiment avec ce spectacle inviter le public le plus large possible à réfléchir sur l’avenir de la Terre… Que tous ensemble on apprenne ou réapprenne à mieux l’aimer.
Cette volonté de toucher un public jeune, sans pour autant négliger les adultes ou éluder les problèmes les plus graves, est une constante chez vous ?
J’ai d’abord commencé par écrire des chansons dites pour enfants en fonction de ma propre vie de famille. C’était l’époque du « cocon » : j’ai écrit sur la grossesse j’ai fait « bonjour les bébés » après la naissance de mon premier enfant, mais j’essayais toujours d’avoir un certain regard sur ces thèmes, d’en montrer les travers parfois. C’est avec « Enfants des iles » que j’ai pour la première fois introduit une question un peu plus profonde, celle de la différence, même si ça restait très ludique : est ce que l’on a la même enfance sous le soleil des iles et ici ?
La question du droit des enfants est ensuite venue tout naturellement et j’ai vraiment pris conscience du fait que la chanson était un formidable moyen de sensibiliser, d’éduquer et de faire régir le public sur des thèmes pas forcément faciles, mais traités avec sensibilité.
Comment avez vous abordé le problème de la protection de l’environnement, au cœur du récital que vous allez donner dans le cadre de Chorus ?
Je me suis beaucoup documentée, comme à chaque fois que je monte un nouveau spectacle, et j’étais très agacée de lire partout « la planète est malade ». Non ce n’est pas notre planète qui est malade, mais les hommes qui la maltraitent !
Cela m’a donné l’envie de raconter une fable où la terre, alertée par ses voisines du système solaire qui la mettent en garde contre la folie des hommes, décide d’aller voir de plus près ce qui se passe. Elle découvre ainsi la pollution, la surconsommation, les déséquilibres entre les continents et elle finit par se mettre en colère comme une mère qui n’aurait pas su montrer le bon chemin à ses enfants.
Et au moment où triste et seule dans son coin, la terre croit que tout est perdu, elle entend la voix d’un petit enfant, qui vient de planter un arbre avec son grand-père et symbolise tous ceux qui veulent agir et la protéger. La fin du spectacle est porteuse d’espoir et se termine sur « Touche pas ma planète », qui est un vrai manifeste pour la protection de la Terre. C’est un tour de chant engagé, en faveur de la vie et d’une vision plus planétaire des choses, afin de nous inviter tous, petits et grands, à sortir de nos égoïsmes pour prendre véritablement notre avenir en mains.
Ce spectacle n’existera il que sur scène ou fera t il aussi l’objet d’un album ?
J’ai mis beaucoup de temps à écrire ces chansons, car je voulais absolument éviter certains écueils. Ce ne devait pas être un petit traité d’écologie pratique, mais un hymne à la vie et j’ai vraiment voulu que tout soit parfait avant d’enregistrer l’album.
En studio j’ai pris des options plus électriques, qui m’ont amené à travailler un peu différemment. Le disque sortira en Mars , en même temps qu’un livre album, où cette fois je raconterai une histoire, qui reprendra les mêmes thèmes que le spectacle, mais déclinés différemment, avec des interventions de personnalités scientifiques comme Jean Marie Pelt, ou Albert Jacquard.
Propos recueillis pour Chorus par Pascal Leroy
Chanson pour un arbre de Dominique DIMEY
Racines aux pieds
Les pieds dans la terre,
Un arbre debout
Face à l’univers,
Racines aux pieds
Entre ciel et terre,
Un arbre de vie
Attend et espère,…
Les enfants lui font la cour,
Font la ronde tout autour !…
Paroles extraites de la chansons de Dominique Dimey
Ecouter la chanson
Souhaitant laisser une empreinte de leur passage pour les générations futures, les membres du club Tamalou se sont tournés tout naturellement vers l’arbre ! Les textes des troubadours, des conteurs et des poètes de toutes les époques chantent l’arbre comme l’axe du monde, la flamme de vie, le pont du ciel, l’image de l’éternelle vigueur… chacun ayant son symbole particulier. Bien présent dans les forêts du territoire, symbole de sagesse, le hêtre, un des quatre piliers de l’année solaire chez les Celtes, avec le chêne, le bouleau et l’olivier, a trouvé grâce auprès des Tamalous. Il symbolise aussi la patience, est synonyme d’éloquence, de la parole donnée…
C’est avec les enfants de l’école de Valette, à la Sainte Catherine où tout bois prend racine, que les membres du club ont procédé à une petite cérémonie de plantation. Haut de 2 mètres, le hêtre a été mis en terre par Arthur 8 ans, le plus jeune élève, et Roger le doyen de la commune (93 ans) devant la mairie.
Au cours de cette animation, les enfants ont récité des poèmes dont le fil rouge a bien évidement été l’arbre, juste avant de faire la ronde tout autour mêlant les générations présentes,
Madame le maire et des élus. L’occasion également pour les Tamalous de convier les enfants à un petit goûter dans la salle polyvalente.