Je connais assez bien Mayotte. En 2009, j’étais allé mener pendant 15 jours un projet en chansons et rencontrer les enfants, chanter la planète avec eux… J’y suis retourné chanter le droit des enfants à plusieurs reprises en 2010 et en 2015…
Aujourd’hui devant cette catastrophe, je pense à tous ces enfants que j’ai rencontrés pour parler du droit des enfants, d’environnement de la préciosité de l’eau, de protection des tortues et des lémuriens, des risques liés au réchauffement climatique, car tout était à faire sur ce sujet !
J’ai chanté aussi et surtout les droits de l’enfant tellement mis en question dans ce département français. Leur droit d’avoir un nom, une nationalité, une famille, le droit d’aller à l’école, d’être soigné… car la situation des enfants était déjà dramatique.
Cette catastrophe que vit Mayotte aujourd’hui, met en évidence que ces deux questions droits des enfants et environnement ne font qu’un. Ceux qui vivent dans la plus grande misère sont à nouveau les premiers victimes de l’injustice…comme si la tempête était venue poursuivre le travail des autorités en séparant les familles et en détruisant les habitations des plus démunis.
J’espère vraiment que la reconstruction maintenant devenue inévitable, prendra en compte les manques et les besoins d’une population très jeune à laquelle la république française doit faire confiance en respectant ses droits et en lui donnant de vrais espoirs d’avenir.